Antiquité:
La
majeure partie des escaliers intérieurs ayant été construite en bois, depuis
l’Antiquité jusqu’au Moyen-Age, il n’en est resté aucune trace si ce ne sont
ceux qui étaient logés dans l’épaisseur des murs.
Moyen
âge.
Châteaux
forts conçus pour résister aux sièges. Pas de confort, constructions massives
grossières. Les escaliers sont en pierre, en dehors des pièces de vie. Bien
souvent dans les donjons. Les escaliers sont de forme hélicoïdale pour prendre
le moins de place puisque l'espace qu'ils occupent est destiné exclusivement à
la distribution.
Les
courants d'air dans la cage d'escalier justifient l'éloignement de l'espace
distribution (cage d'escalier) par rapport aux pièces de vie.
L'autre
intérêt des escaliers en colimaçon est de freiner les mouvements des troupes
ennemies à l'intérieur du château en cas d'invasion. Il est plus difficile
d'accéder aux étages supérieurs en file indienne avec une armure et sans
visibilité par un escalier en colimaçon que via un escalier droit. A cette
époque, les linteaux de portes étaient très bas (+/- 150 cm), pour la même
raison. Le pauvre Charles VIII en fit les frais au château d'Amboise.
Du
côté des églises, escaliers en bois très ouvragés pour accéder à la chaire de
vérité. Il est plus facile de brandir la menace de l'inquisition en ayant de la
hauteur.
Fin du Moyen âge, Renaissance,
temps modernes
Fini
les batailles de full contact, apparition de l’artillerie. Le siège d’Orléans
par Jeanne d’Arc est l’un des derniers sièges célèbres. Les châteaux s’ouvrent,
le confort et le faste deviennent des priorités. Par tradition, les escaliers
sont toujours en colimaçon mais, plus prestigieux (château de Blois et
Chambord). Ils sont réalisés en pierre et le bois commence à être utilisé pour
la réalisation d’escaliers d’apparat.
L'influence
italienne intègre les escaliers au centre des châteaux (Chambord - François
Ier,1ère moitié du 16ème siècle).
De
grands halls d'accueil sont créés, apparition de prestigieux escaliers droits
avec paliers de repos et mains courantes continues (noyaux évidés).
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