Les techniques traditionnelles de restauration

 PRESEHTATION DE L'OUVRAGE




 L'objet  du  présent  ouvrage  est  d'offrir  un  panorama  très  large  des techniques  classiques  traditionnellement  employées  pour  assurer  la  conser- vation  matérielle  des  documents  graphiques,  en  y  traitant  néanmoins  des perfectionnements  des  techniques  et  des  matériaux  qui,  depuis  une  dizaine d'années,  sont  communément  mis  en  oeuvre  dans  les  laboratoires  les  plus avancés.

Par  souci  de méthode, avant  d'aborder  les  traitements  à  appliquer à un matériau donné, les auteurs formulent quelques considérations sur ses consti- tuants physiques ; en effet, il est clair que le choix du traitement  le plus avantageux dépend de la nature du support à sauvegarder, de la typologie  et de la gravité des causes et effets de la dégradation  et du comportement futur du document en question dans un environnement déterminé.

Parmi  tout  l'éventail  des  matériaux  à  conserver,  ils  traitent  des supports  cellulosiques  - papier,  papyrus  et  "amate"  (ou  "amatle") -  et des supports protéiniques - parchemin, peau tannée - ainsi que d'autres matériaux plus hétérogènes  qui, comme  ceux des  reliures  ou  des sceaux influent sur le caractère  des  documents  ou  sur  leur  état  fonctionnel.   C'est   néanmoins  le papier  - support  le plus  courant dans les bibliothèques  et archives du monde entier - qui joue le premier rôle en l'occurrence  et  c'est  pourquoi  le présent ouvrage  est  centré  prioritairement  sur  la problématique  de  sa  conservation, qu'il  faut  du  reste  connaître  pour  comprendre  ce  qui  est  dit  dans  les chapitres consacrés à d'autres matériaux.

Tenant compte de ce que l'ouvrage de C. Crespo  et V. Viïïas : "La préser- vation et la restauration des documents et ouvrages en papier" a été publié en 1986 dans  cette même  collection RAMP, on a évité de revenir sur des aspects déjà  traités  et  l'on  a  laissé  de  côté  ou  simplifié  certaines  données ; la présente  étude  suit  en  effet  les  mêmes  lignes  directrices  que  l'ouvrage précédent qu'elle développe.

Les auteurs  n'ont pu, faute  de  place, s'étendre sur la question des ressources  humaines et  financières  nécessaires  pour mener  à bien  les trai- tements conseillés. En  règle  générale, tous les  traitements  mentionnés  à l'exception de ceux  qui  exigent  le recours à des techniques spécialisées appliquées dans d'autres secteurs des travaux de laboratoire peuvent être réalisés par une seule personne, étant entendu que l'effectif à affecter à ces travaux et les moyens à mettre en oeuvre pour que l'atelier/laboratoire, quel qu'il soit, fonctionne au mieux seront dictés par le volume du travail et les délais à respecter.

1- LA CONSERVATION
2- LA PROTECTION
3- LA PRÉSERVATION

L’étude compète : http://unesdoc.unesco.org/images/0008/000827/082732fo.pdf


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